Gamine désormais jalouse de sa belle mère pour l'intérêt que son père lui accorde, les vacances lui ayant fait se rendre compte qu'il va falloir le partager, même en vivant avec lui à plein temps : 1.

Gamin qui a décidé d'en faire voir de toutes les couleurs à son père et par dommage collatéral, sa belle mère, pour montrer à quel point ce qui se passe lui déplait : 1.

Père en question qui assure carrément, ce qui change et surprend : 1.
 

Jours passés ensemble : 10.

Coups de gueule poussés : on ne les compte plus.

Bons moments : non plus.


Et voilà ... dimanche soir nous n'avons pas ramené Puce chez elle ... c'est lancé, l'année a commencé, la rentrée scolaire a eu lieu, la machine est lancée. Et je trouve enfin le temps d'écrire, avec tout ce temps passé là bas, ma propre rentrée à préparer, le spleen du retour à la maison à dépasser ...

D'un point de vue amoureux, j'ai passé une semaine délicieuse, de quoi vraiment se retrouver, partager du bon temps, le prendre, ce temps, s'aimer et se le dire. ça nous a grandement aidés, ça va mieux entre nous.

D'un point de vue bellemèresque, je pense avoir approfondi ma relation avec mes chères (?) têtes brunes, dans le sens où j'ai davantage pris ma place en tant qu'autorité et de décideuse ... mais l'expérience aura été pénible, on s'est très souvent couchés fâchés et j'ai été à deux doigts, un matin, de les planter là tous les trois pour grimper dans le train.

J'en ai aussi profité pour développer ma complicité avec Puce, en lui prêtant mes fringues, l'invitant à piocher dans ma trousse à maquillage, dispensant conseils et idées ... pour nous donner une relation rien qu'à nous qui ne passe pas par Papa, histoire de ne pas être que La Piqueuse De Père mais aussi quelqu'un qui peut lui apporter, l'aider, l'orienter.
Elle est heureuse mais chamboulée, oscillant entre crises de larmes et élancements d'amour.

Et Zig ? Il m'avait manqué pendant la période où il avait préféré fuir chez sa mère et j'étais toute impatiente de le revoir (je l'ai déjà confessé, il emporte de loin ma préférence) ; mais au dernier week end du mois d'août, j'ai été bien heureuse de le lui rendre et j'aurais conduit avec les dents s'il avait fallu, pour être sûre de ne pas passer un jour de plus en son abominable et râleuse présence. 

Ouiiiiiii, je sais, le pauvre tout ça. Mais il n'y met pas beaucoup du sien. Et Madame Ex non plus.

Du coup je me tâte pour les rebaptiser PetitChiant et GrandeChiante.

J'imagine que le temps nous aidera tous les quatre à trouver nos marques.